Bureau Veritas accompagne l’émergence des solutions « bas carbone » de demain
Par obligation réglementaire et par engagement sociétal, le secteur du bâtiment et ses clients convergent vers des techniques moins gourmandes en émissions de carbone. Un changement de paradigme qui passe par le recours à des matériaux biosourcés. Bureau Veritas apporte son expertise pour un usage sécurisé et pertinent de ces nouvelles matières.
Bois, paille ou encore terre battue signent leur grand retour dans le domaine de la construction. Jusqu’à supplanter la domination du béton ? « Utilisés pendant des siècles, ces matériaux biosourcés issus du monde végétal suscitent aujourd’hui l’intérêt des professionnels. Ils se rapprochent des matériaux géo-sourcés, d’origine minérale comme la pierre, détaille Mathieu Moreau, Directeur Développement de Bureau Veritas Construction. À la différence du béton – dont le clinker nécessite d’être porté à très haute température ce qui génère d’importantes émissions de CO2 – ces références se démarquent par leur empreinte carbone considérablement plus faibles. À condition de s’approvisionner à proximité des chantiers ! »
Pour une construction en pisé par exemple, le recours à une terre comprimée n’a de sens que si la source se trouve proche du futur bâtiment, sans avoir à parcourir des centaines voire des milliers de kilomètres… « L’expertise Bureau Veritas intervient pour dresser un référentiel des produits qui répondent au cahier des charges du bas carbone, détaille Mathieu Moreau. Autre point de vérification : le comportement en cas de vibration, notamment dans les régions sismiques. Toutes ces propriétés sont étudiées pour s’assurer d’un usage sécurisé et performant de cette référence biosourcée ».
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Verifier la qualification des matériaux
Des protocoles semblables s’appliquent au bois ou à la paille, avec la volonté de fournir aux constructeurs des référentiels complets, listant les produits envisageables pour chaque projet. Si le béton est longtemps resté la réponse privilégiée car standardisée et adaptée à de nombreuses situations, le recours au biosourcée implique des études plus poussées… « Nous intervenons en amont des projets pour analyser la réglementation et anticiper les solutions que pourront déployer les constructeurs, insiste Mathieu Moreau Le bas carbone s’inscrit au cœur de notre ligne de services & de solutions, la Green Line. »
« Dans notre volonté de décarboner nos projets, les matériaux biosourcés font partie des pistes privilégiées, détaille Bruno Riveron, Directeur Métiers Immobilier d’Entreprise de Vinci Immobilier. Mais il nous faut faire les bons choix et prendre les meilleures options pour préserver voire améliorer les performances des constructions et répondre aux exigences de nos clients, comme aux demandes des compagnie d’assurance … Dans ce double objectif, Bureau Veritas apporte fiabilité et sérieux pour mener les expérimentations nécessaires à la mise en œuvre de nouveaux produits. Et s’assurer de leur longévité ! Si le béton a encore de beaux jours devant lui – notamment via ses formules bas carbone – les matériaux biosourcés, en particulier le bois, constituent des solutions alternatives ou complémentaires très intéressantes notamment pour les immeubles tertiaires en milieu urbain. »
Anticiper la loi… et les attentes sociétales
Autre intervention des experts de Bureau Veritas : sensibiliser les clients pour anticiper les futures réglementations, mais aussi les préparer à décrocher des labels, une valeur ajoutée pour les projets immobiliers. En effet, au-delà de la réglementation actuellement dominée par le RE 2020, des labels tels que « BBCA – Bâtiment Bas Carbone» distinguent les bâtiments à faible impact carbone et différencient la construction. « Nous intervenons pour porter un regard sur les aléas techniques de chaque matériau, mais finalement chaque promoteur fait son choix, rappelle Mathieu Moreau. Accrédité COFRAC et membre de commissions de normalisation sur le sujet, Bureau Veritas assure une veille permanente et apporte aux professionnels le regard critique et le recul nécessaires pour engager la décarbonation de leur secteur. »
