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Vue de la forêt du domaine national de Chambord

Comment le Domaine national de Chambord agit pour sa forêt 

15 avr. 2024 - 2 min

Investir face au changement climatique : à l’intersection du monde des entreprises et des propriétaires forestiers, La Belle Forêt contribue à l’indispensable préservation des forêts françaises et de leur biodiversité. Exemple avec la forêt du Domaine national de Chambord, associée à la Direction du Parc Nucléaire et Thermique d’EDF dans un ambitieux projet de valorisation du carbone séquestré via la méthode novatrice de La Belle Forêt, certifiée par Bureau Veritas.

Un château emblématique de la Renaissance, entouré de 5 440 hectares de bois, étangs et landes. L’édifice construit par François Ier s’impose 500 ans plus tard comme une référence de l’alliance entre patrimoine naturel et culturel. Si le château, unique en Europe et inscrit au Patrimoine Mondial de l’Unesco, bénéficie régulièrement de programmes d’entretien, La Belle Forêt se penche sur sa forêt, véritable réservoir de biodiversité. Car la forêt du Domaine national de Chambord souffre, comme beaucoup d’autres forêts. Face au changement climatique, des peuplements forestiers sont menacés de dépérissement. Il faut de nouvelles ressources financières pour adapter la forêt et organiser sa résilience.

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Philippe Gourmain, fondateur co-Président de La Belle Forêt, et expert forestier de profession
Philippe
Gourmain,

fondateur co-Président

de La Belle Forêt

À la différence d’autres projets, notre approche s’inscrit dans une logique de conservation. Nous cherchons à sauvegarder le plus possible : la plantation, bien que nécessaire, ne suffit pas car un jeune arbre ne stocke pas autant de carbone qu’un arbre centenaire. Et encore faut-il qu’il résiste aux aléas du changement climatique pour se développer…

 

Carbone et biodiversité intimement liés

Dans cet objectif, La Belle Forêt intervient pour aider la forêt française en agissant sur 2 piliers interdépendants : le carbone et la biodiversité. « Une forêt avec plus de biodiversité est une forêt davantage résiliente, qui continue à capter du carbone, qui atténue les impacts du changement climatique » partage Matthieu de Lesseux, fondateur co-Président de La Belle Forêt.

Chambord compte aujourd’hui 4 280 ha de surface boisée. Le plan de coupe prévoyait l’abattage, sur 30 ans, de 902 ha. « Un audit approfondi a permis de revoir entièrement ce programme et d’éviter la coupe de 811 ha, illustre Philippe Gourmain, fondateur co-Président de La Belle Forêt, et expert forestier de profession. À la différence d’autres projets, notre approche s’inscrit dans une logique de conservation. Nous cherchons à sauvegarder le plus possible : la plantation, bien que nécessaire, ne suffit pas car un jeune arbre ne stocke pas autant de carbone qu’un arbre centenaire. Et encore faut-il qu’il résiste aux aléas du changement climatique pour se développer… »

Au sein de la forêt du Domaine national de Chambord, 18 075 tonnes d’équivalent CO2 (tCO2eq) sont ainsi générées grâce à la méthodologie La Belle Forêt, correspondant à des Unités de Réduction d’Émissions (URE)- aussi appelées « crédits carbone » -, certifiées par les équipes de Bureau Veritas et financées par la Direction du Parc Nucléaire et Thermique d’EDF. Cette contribution à des solutions naturelles telle que la séquestration de carbone dans les forêts s’inscrit dans l’objectif zéro émission nette de carbone de l’entreprise. Avec ce projet, EDF participe à la protection d’un domaine historique, mondialement connu, tout en se montrant soucieux des enjeux de dynamique territoriale.

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Une méthodologie certifiée

Grâce au soutien d’EDF, les URE ou « crédits carbone » dits « à impact biodiversité » générés par La Belle Forêt favoriseront la mise en place d’actions exigeantes qui visent à préserver et améliorer la biodiversité. « À titre d’exemple, la gestion adaptée mise en œuvre au sein de la forêt du Domaine national de Chambord va permettre de maintenir un grand nombre d’arbres de très gros diamètre, ce qui est favorable aux grands rapaces présents sur le domaine, illustre Philippe Gourmain. Elle va également inciter à la conservation du bois mort en forêt, essentiel pour l’habitat de différentes espèces et l’enrichissement des sols. Ou encore favoriser un meilleur entretien des mares et des étangs ».

Objectif de la méthodologie développée par La Belle Forêt : conserver des peuplements forestiers pérennes qui allaient être récoltés, ce qui permet à la fois de maintenir ces puits de carbone et de préserver la biodiversité qu’ils abritent. Pour cela, les forestiers de La Belle Forêt commencent par réaliser un audit terrain afin d’évaluer la quantité de « crédits carbone » que le projet peut générer. La qualité de ces crédits carbone est ensuite évaluée selon une grille de critères de co-bénéfices biodiversité mesurables, certifiée par Bureau Veritas. Cela permet de donner une note aux actions déployées pour conserver la biodiversité et la développer. En tant qu’organisme certificateur, Bureau Veritas procède à la validation du calcul de la quantité de « crédits carbone » et de la note des co-bénéfices biodiversité. Ces éléments conduisent à la certification définitive du projet.

Les URE (« crédits carbone ») à impact biodiversité générées par La Belle Forêt sont vérifiées, certifiées, traçables et locaux car proches des implantations des entreprises engagées dans une démarche de réduction de leur empreinte carbone et de contribution à la neutralité carbone.
 

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